L'année sportive vient tout juste de commencer et la plupart des grands objectifs sont encore devant nous. Pour que cette année soit couronnée de succès, évitez ces neuf erreurs.

1.    Pas assez de Variation

Vos séances rapides sont trop lentes, vos séances plus calmes sont trop rapides. Votre corps ne sait pas quand il doit travailler de manière intensive ou plus économe. Résultat: vous ne profitez pas des effets d’une intensité plus haute ni de ceux d’une séance plus détendue, et vous stagnez à votre niveau actuel.

2.    Trop vite, trop loin

Les résolutions pour la nouvelle année, un objectif de compétition et/ou s’exercer en bonne compagnie peuvent démultiplier votre motivation. Mais ces facteurs nous poussent souvent à augmenter la fréquence, la durée et l’intensité des séances d’entraînement, quand ce n’est pas les trois en même temps! Cela crée un bref pic de performance, qui se transforme souvent bien vite en fatigue, ou, dans le pire des cas, en blessure ou en sursollicitation. Mieux vaut intensifier son entraînement de manière graduelle, voire même trop précautionneuse, tout en restant consistant: tout vient à point à qui sait attendre!

3.    Pas assez de récupération

L’entraînement et la récupération s’équilibrent l’un l’autre. Si vous vous entrainez plus, il faut également réfléchir à améliorer votre récupération. Sans cela, vos efforts supplémentaires et votre motivation ne se traduiront jamais par les meilleurs résultats attendus.

4.    Trop se concentrer sur le matériel

Bien sûr, un coureur a besoin de bonnes chaussures, tout comme un cycliste a besoin d’un vélo compétitif. Mais soyons honnêtes: sans sportif pour les utiliser, les chaussures ou le vélo ne vont pas bien loin. Ne gaspillez pas trop d’énergie à chercher le dernier modèle qui va tout changer. La différence, c’est vous qui la faites, avec un entraînement régulier et une récupération adaptée. 

5.    Trop compter les kilomètres

Bien sûr, au fil des semaines ou au cours de l’année, cela fait plaisir de voir les kilomètres s’accumuler et de les comparer à l’année passée. Mais il faut voir son sport comme un tout. En plus des kilomètres avalés, il faut aller chercher une bonne musculature du tronc, une technique efficace et des muscles bien entretenus.

6.    Trop d’homogénéité sur une année

Êtes-vous de ceux qui s’entraînent sans rien changer tout au long de l’année? Même fréquence, même intensité? Ce n’est pas forcément une mauvaise idée. Mais si vous souhaitez tirer le meilleur parti de votre entraînement, il faut structurer votre année sportive pour optimiser votre progression. En alternant les phases d'effort et de repos, vous évitez les sursollicitations, tout en favorisant la récupération. De plus, varier vos entraînements augmente la motivation et évite la lassitude mentale. 

7.    Pas assez d’objectifs

Un objectif sportif donne du sens et un sentiment d’accomplissement à l’entraînement. Si vous partez sans savoir vraiment où vous allez, ni à quelle vitesse vous souhaitez y arriver, vous risquez fortement de perdre votre motivation tôt ou tard et de finir par abandonner l’entraînement. Il faut donc réfléchir aux buts que vous souhaitez atteindre, et organiser vos entraînements en conséquence.

8.    Pas assez ralentir avant une compétition

Dans les derniers jours qui précèdent une compétition, les incertitudes surgissent: est-ce que je vais y arriver? Est-ce que je me suis assez entraîné? Pour soulager sa conscience, on a tendance à remettre une dernière fois le paquet, pour rattraper les kilomètres perdus. Résultat: en compétition, vous ne pouvez pas exploiter tout votre potentiel car vous manquez tout bêtement de repos. Pour éviter cette erreur, sur la semaine précédant la course, réduisez le volume de votre entraînement de manière notable et réfléchie.

9.    Trop de pensées qui tournent en boucle

Bien sûr, en sport d’endurance, l’aspect technique et systématique compte beaucoup. Cependant, cela fait souvent du bien de s’aérer un peu la tête et de laisser «courir», parfois, nos pensées. De temps en temps, entraînez-vous sans tout mesurer et sans vous «tracker»: coupez la montre connectée et courez selon votre envie du jour.