L’effet domino en course à pied
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L'effet domino vous permet de courir vite et de tirer le meilleur parti des lois physiques. Seuls ceux qui penchent du bon côté peuvent exploiter tout leur potentiel. Lisez la suite pour savoir comment ça marche.
Cet article vous est présenté par «Medical Running»
L'élément clé est une colonne vertébrale redressée et alignée. Et pour cause: le corps humain est conçu pour se déplacer de manière agile, efficace et économique dans le champ de pesanteur de la Terre.
La condition de base pour marcher et courir est de se tenir debout – c’est-à-dire redresser son corps tout entier, des pieds jusqu’à la tête, de façon quasi perpendiculaire au sol. Pour courir, un autre facteur vient s’ajouter: pencher le corps vers l'avant. Une légère inclinaison vers l'avant assure en effet la propulsion. Si, debout, vous vous penchez vers l’avant, votre corps n’est plus en position perpendiculaire. Et lorsque l'inclinaison est suffisamment grande, vous devez activer vos jambes pour ne pas tomber, ce qui vous met en mouvement.
Cela s’observe chez les coureuses et coureurs professionnels: ils courent légèrement penchés vers l'avant. Cette légère inclinaison les propulse vers l'avant – à chaque foulée – jusqu'à la ligne d'arrivée.
Trouver l’inclinaison optimale est une question de pratique. En position debout, la tête, les épaules, les hanches et les pieds sont alignés les uns sous les autres. Lorsque vous courez, les points de référence sont légèrement décalés vers l’avant. Il est donc important d’avoir une bonne tonicité corporelle. Surtout au niveau du torse, qui doit être capable d’assurer la stabilité de l’inclinaison vers l'avant. Selon la vitesse, elle est comprise entre 3 et 5 degrés. Ce n'est pas grand-chose, mais il faut savoir que moins, c'est plus. En vous penchant trop vers l'avant, vous risquez de perdre l’équilibre et d’écraser vos pieds sous votre poids, ce qui expose vos jambes à davantage de traumatismes, nécessite de l’énergie pour freiner et, au final, vous fera plus de mal que de bien.
Il existe un deuxième type d’inclinaison excessive, lorsque les hanches sont trop penchées vers l’avant. Dans ce cas, le haut du corps et les jambes ne sont plus alignés, il y a une véritable rupture entre les jambes et le haut du corps. L’inclinaison exagérée du haut du corps vers l'avant doit être compensée plus haut, et les muscles du dos et de la nuque sont davantage sollicités. Lorsque le haut du corps est penché vers l’avant, les muscles de la colonne vertébrale sont soumis à une tension constante.
L'inverse existe également: alors que certains courent courbés comme une banane, des coureurs extrêmement soucieux de leur posture en font de trop: ils ont la nuque en hyperextension, le regard dirigé vers le ciel, et sortent le poitrail comme un coq. Toute la colonne vertébrale ressemble à un arc trop droit et trop tendu.
L'angle d'inclinaison et la tonicité corporelle sont décisifs pour la réussite ou l’échec d’une course. Une fois que la bonne inclinaison vers l’avant sera ancrée dans votre mémoire, vous pourrez aussi l’appliquer en course à pied.
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