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Des exercices spécifiques permettent de rendre les mouvements plus économiques, de réduire les blessures et d’améliorer la technique.

Tenez-vous debout sur vos deux pieds et laissez pendre vos bras le long du corps. Ensuite, fermez les yeux. Sans tricher! Vous vacillez déjà? Essayez de retrouver l’équilibre en respirant calmement. Fermez les yeux, levez les bras au-dessus de la tête et mettez-vous sur la pointe des pieds. Comptez jusqu'à vingt. Redescendez sur les talons puis levez la jambe gauche en gardant les yeux fermés. Comptez à nouveau jusqu'à vingt avant de baisser la jambe et de changer de côté.

Il s'agit d'une part d'un test simple et d'autre part d'un bon entraînement de la capacité de coordination. Si ces exercices vous posent problème, il vaut la peine d'y consacrer 10 minutes par jour pendant 3 à 4 semaines. Vous ferez rapidement de nets progrès. Si les exercices vous semblent trop faciles, enroulez ensemble deux serviettes de bain ou prenez deux gros coussins que vous placez sous les pieds pour augmenter le degré de difficulté.

Pourquoi entraîner sa capacité de coordination?

Quels sont les bénéfices d’un entraînement de la capacité de coordination? Lorsqu’elle est négligée, les mouvements ont soudain l’air inhabituels et mal coordonnés. Quiconque suit à nouveau un cours de danse ou d'aérobic après une longue pause sait de quoi je parle. On a l'impression d'avoir deux jambes gauches. Cela s'explique par le fait que les différents muscles ne sont plus synchronisés. C'est un peu comme pour un orchestre. Pour qu'une symphonie résonne dans toute sa splendeur, il faut un chef d'orchestre qui coordonne l'interaction des musiciens. Le «chef d'orchestre» de nos muscles est le cerveau, qui commande leur interaction via les voies nerveuses.

Des exercices tels que ceux décrits plus haut permettent d'entraîner l'interaction des muscles, ce que l'on appelle la coordination intermusculaire et la sensorimotricité. Cela permet essentiellement d'influencer positivement les facteurs suivants:

1. Les mouvements: vous consommez moins de force et d'énergie. Tout devient plus économique.
2. La prévention des blessures: la sensorialité musculaire fonctionne mieux, même dans des situations inattendues.
3. La technique: la coordination intermusculaire et la sensorimotricité permettent des mouvements plus maîtrisés avec une posture stable, ce qui favorise la technique spécifique à la discipline sportive et ménage les articulations.

Un conseil pour finir: commencez par des exercices simples avant d'augmenter le niveau de difficulté. Mettez-vous au défi, mais ne vous surmenez pas.